Explications suite aux remarques lors de tutorat
Tutorat Licence Santé Lille Catho :: L1 - Pharmacologie :: Questions à propos des Talc-Khôlles (TK) et des tutorats
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Explications suite aux remarques lors de tutorat
Bonsoir,
Voici quelques explications par rapport à des questions ou des remarques qui m'ont été suggéré pendant certains tutorats.
1) la différence entre la thérapie génique et la génétique.
la thérapie génique utilise les acides nucléiques (ADN ou ARN) pour soigner ou prévenir des maladies.
On cherche souvent à combler ou réparer des mutations ou des délétions.
La génétique est la science qui étudie l'hérédité et les gènes. On s'intéresse à la transmission des gènes au fil des générations.
Cela n'a donc pas avoir avec une méthode de soins.
On parlera donc bien de thérapie génique et non génétique.
2) concernant le brevet, est-ce que c'est la molécule qui est couverte par le secret industriel?
en effet, la molécule est protégée par un brevet qui la protège contre la copie.
Quand ce dernier expire, la molécule découverte tombe dans le domaine public.
le brevet est une étape avant l'AMM, où la molécule est optimisée avant sa commercialisation.
"Un brevet, selon sa définition juridique, est un droit de monopole octroyé par un office des brevets régional ou national à un inventeur qui a créé quelque chose de nouveau, d'utile et de non évident. Par exemple, dans le secteur pharmaceutique, cela pourrait consister en la création d’une nouvelle molécule. Obtenir un brevet pour protéger une invention ou une nouvelle technologie permet, par définition, à son créateur d'empêcher des tiers de se servir, de vendre, de fabriquer ou de copier l'innovation."
3) Concernant les collyres, comment distingue t'on une activité systémique et locale?
Le collyre qui est une goutte ophtalmique est mis au contact de la cornée.
Il a plutôt une action locale lorsque l'on bouche le point lacrymal, en fermant les yeux et en les comprimant légèrement.
On évite alors que le produit se déverse vers le sac lacrymal, lequel est au contact avec le nez, la conjonctive, donc une action plus générale.
Les principale voies systémiques pour l'oeil sont plutôt sous conjonctivale ou intravitrienne.
L'action locale ou systémique dépend donc du type d'interaction, de contact entre le produit et l'organe en question.
C'est pour cela que l'on peut dire que la plupart des médicaments ont une action plutôt locale ou systémique mais ce n'est pas exclusif.
4) Qu'est ce que la dose maximale tolérée?
elle est étudiée lors de la phase I des essais cliniques.
on cherche à étudier la toxicité.
C'est donc la dose qui doit produire un effet toxique minimal, sans que cela modifier la progression naturelle vitale de l'individu.
elle est donc différence d'une mesure faite lors des études de toxicité lors de l'essai pré-clinique qui est la dose maximale non létale.
5) la DCI était obligatoire ?
Les LAP, ou logiciels d’aide à la prescription, doivent désormais être certifiés par la Haute Autorité de Santé pour être utilisés par les professionnels de santé, selon un décret paru au Journal Officiel le 15 novembre 2014.
Ce décret fixe également au 1er janvier 2015 "l'entrée en vigueur de l'obligation, lors de toute prescription d'une spécialité pharmaceutique, de mentionner ses principes actifs désignés par leur dénomination commune internationale (DCI) recommandée par l'Organisation mondiale de la santé ou, à défaut, leur dénomination dans la pharmacopée".
Cette mise en route est un peu longue car les logiciels d'aide à la prescription doivent être homologués afin de faciliter le travail des médecins.
Elle est donc en théorie obligatoire depuis le 1er janvier 2015
6) les sages femmes peuvent-elles prescrire des médicaments à PH?
les sages femmes peuvent par exemple prescrire des mélanges équimolaires de protoxyde d azote en milieu hospitalier.
les sages femmes peuvent donc en prescrire, selon un arrêté défini et selon leur champ de compétence.
Cette question faisait référence à un ancien QCM de concours, où l'on avait déduit la réponse par élimination car une seule était à cocher.
l'information est vérifiée est donc correcte.
Voici les principaux éléments de réponse.
D'autres essaieront d'arriver au fur et à mesure.
bon courage et profiter de votre dernier séance d'ED avec les profs pour poser vos questions.
Voici quelques explications par rapport à des questions ou des remarques qui m'ont été suggéré pendant certains tutorats.
1) la différence entre la thérapie génique et la génétique.
la thérapie génique utilise les acides nucléiques (ADN ou ARN) pour soigner ou prévenir des maladies.
On cherche souvent à combler ou réparer des mutations ou des délétions.
La génétique est la science qui étudie l'hérédité et les gènes. On s'intéresse à la transmission des gènes au fil des générations.
Cela n'a donc pas avoir avec une méthode de soins.
On parlera donc bien de thérapie génique et non génétique.
2) concernant le brevet, est-ce que c'est la molécule qui est couverte par le secret industriel?
en effet, la molécule est protégée par un brevet qui la protège contre la copie.
Quand ce dernier expire, la molécule découverte tombe dans le domaine public.
le brevet est une étape avant l'AMM, où la molécule est optimisée avant sa commercialisation.
"Un brevet, selon sa définition juridique, est un droit de monopole octroyé par un office des brevets régional ou national à un inventeur qui a créé quelque chose de nouveau, d'utile et de non évident. Par exemple, dans le secteur pharmaceutique, cela pourrait consister en la création d’une nouvelle molécule. Obtenir un brevet pour protéger une invention ou une nouvelle technologie permet, par définition, à son créateur d'empêcher des tiers de se servir, de vendre, de fabriquer ou de copier l'innovation."
3) Concernant les collyres, comment distingue t'on une activité systémique et locale?
Le collyre qui est une goutte ophtalmique est mis au contact de la cornée.
Il a plutôt une action locale lorsque l'on bouche le point lacrymal, en fermant les yeux et en les comprimant légèrement.
On évite alors que le produit se déverse vers le sac lacrymal, lequel est au contact avec le nez, la conjonctive, donc une action plus générale.
Les principale voies systémiques pour l'oeil sont plutôt sous conjonctivale ou intravitrienne.
L'action locale ou systémique dépend donc du type d'interaction, de contact entre le produit et l'organe en question.
C'est pour cela que l'on peut dire que la plupart des médicaments ont une action plutôt locale ou systémique mais ce n'est pas exclusif.
4) Qu'est ce que la dose maximale tolérée?
elle est étudiée lors de la phase I des essais cliniques.
on cherche à étudier la toxicité.
C'est donc la dose qui doit produire un effet toxique minimal, sans que cela modifier la progression naturelle vitale de l'individu.
elle est donc différence d'une mesure faite lors des études de toxicité lors de l'essai pré-clinique qui est la dose maximale non létale.
5) la DCI était obligatoire ?
Les LAP, ou logiciels d’aide à la prescription, doivent désormais être certifiés par la Haute Autorité de Santé pour être utilisés par les professionnels de santé, selon un décret paru au Journal Officiel le 15 novembre 2014.
Ce décret fixe également au 1er janvier 2015 "l'entrée en vigueur de l'obligation, lors de toute prescription d'une spécialité pharmaceutique, de mentionner ses principes actifs désignés par leur dénomination commune internationale (DCI) recommandée par l'Organisation mondiale de la santé ou, à défaut, leur dénomination dans la pharmacopée".
Cette mise en route est un peu longue car les logiciels d'aide à la prescription doivent être homologués afin de faciliter le travail des médecins.
Elle est donc en théorie obligatoire depuis le 1er janvier 2015
6) les sages femmes peuvent-elles prescrire des médicaments à PH?
Qui peut établir une prescription initiale hospitalière ?
La prescription d’un médicament de cette catégorie est réservée :- à un médecin, un chirurgien-dentiste ou une sage femme exerçant :
- dans un établissement de santé public ou privé,
- dans un syndicat interhospitalier ou un groupement de coopération sanitaire autorisé, à assurer les missions d'un établissement de santé,
- dans un établissement de transfusion sanguine autorisé à dispenser des médicaments aux malades qui y sont traité
- dans un centre de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie
les sages femmes peuvent par exemple prescrire des mélanges équimolaires de protoxyde d azote en milieu hospitalier.
les sages femmes peuvent donc en prescrire, selon un arrêté défini et selon leur champ de compétence.
Cette question faisait référence à un ancien QCM de concours, où l'on avait déduit la réponse par élimination car une seule était à cocher.
l'information est vérifiée est donc correcte.
Voici les principaux éléments de réponse.
D'autres essaieront d'arriver au fur et à mesure.
bon courage et profiter de votre dernier séance d'ED avec les profs pour poser vos questions.
helene (kasztan)- Messages : 201
Date d'inscription : 21/10/2012
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