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Texte de Philosophie et Désir de Vieillir

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Texte de Philosophie et Désir de Vieillir Empty Texte de Philosophie et Désir de Vieillir

Message  Nashoba Mar 17 Fév - 12:43

Bonjour ! Je m'empatouille avec ce texte et j'ai l'espoir que l'on m'éclaircisse un peu l'esprit en utilisant un vocabulaire plus accessible au profane :p

De ce que j'ai compris !
Ce texte tente (je l'espère) de faire désirer de vieillir, de faire accepter la vieillesse

1) Je n’ai pas très bien compris le sens de l’éthique ici et du lien qu’elle tente de faire entre norme et valeur…

2) En voulant faire désirer sa vieillesse, il y a une volonté de s'axer sur les valeurs intrinsèques de la personne (son histoire etc...) mais est-ce que ce n’est valable que pour faire désirer sa vieillesse à la personne âgée en question ou aussi changer la vision de la Société sur la vieillesse en prenant en compte ces valeurs intrinsèques? Car on peut lire que les auteurs cherchent à ce que les personnes âgées s’aiment elles-mêmes malgré les représentations négatives de la Société mais leur texte cherche-t-il aussi à faire évoluer une prise en charge médicale par exemple, en s’axant plus sur les désirs de la personnes et non sur le côté « médicamenteux » de lutte contre la pathologie liée à la vieillesse ?

3) Je n’ai pas compris non plus les 3 préalables à la détermination d’un « Nous », à savoir 1. On ne peut juger la valeur d’une vie sur la durée, quantité de douleur ou de plaisir 2. Le jugement de soi n’a pas de portée objective 3. On a un jugement de valeur et non de connaissance.
o En quoi ceci permet de déterminer le « Nous » ?
o Malgré la relecture de ce paragraphe, je ne comprends pas ce que les auteures veulent dire par jugement de connaissance. On parle toujours d’évaluation de vie par le vivant lui-même et donc je n’arrive plus trop à voir où ces 3 préalables veulent en venir…
o Je ne comprends pas non plus « La norme du vivant s’avère à la fois immanente (…) et constituante (…)»  situé dans ce même paragraphe (374)

Désolée pour ce long blàblà qui parait peut être idiot mais j'ai un peu de mal en philo ^^
Merci d'avance pour votre aide !!

(Je précise que je suis bien allée en ED, que j'ai bien 4 pages de notes sur ce texte mais que ce qui me paraissait clair hier l'est moins aujourd'hui scratch )

Nashoba

Messages : 57
Date d'inscription : 17/09/2013

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Texte de Philosophie et Désir de Vieillir Empty Re: Texte de Philosophie et Désir de Vieillir

Message  Souf Dim 1 Mar - 10:00

Bonjour bonjour ! Déjà, désolée de répondre aussi tard, on n'avait pas vu ton post.. Il n'y a rien d'idiot dans ce que tu demandes, j'ai eu du mal aussi sur ce texte !

Bon on va essayer d'éclaircir un peut tout ça aujourd'hui, mais autrement, sache que le tutorat de la semaine prochaine est sur ce texte, et qu'on reviendra sur les points difficiles, tu pourras reposer tes questions si ce n'est toujours pas clair! Wink

1) L'éthique c'est la philosophie de la morale. (Bim trois mots qui ne veulent rien dire à la fois, youpiii!). En gros, l'éthique a pour but de définir ce qui est moral d'un point de vue humain, c'est à dire le comportement que les humains doivent avoir les uns envers les autres et envers ce qui les entoure, en vertu de ce qui est estimé "moral". Ici, les auteurs regrettent un "manque" de considérations éthiques dans notre société : "Il faut donc repenser la place qu'occupent ici l'éthique et la philosophie dans la société, aux côtés des technosciences et de l'économie" (p.274 - Fin de page). En gros, à force de réfléchir en termes de gestion (société), d'amélioration (technosciences) et de financements (économie), peut-être qu'on a tendance à oublier la place de l'humain dans tout cela.. (Classique des SHS! I love you )

La norme, c'est la conviction partagée par une communauté. La valeur quant à elle a une dimension plus subjective, mais tient quand même compte des représentations sociales. En fait, rendre possible le dialogue entre "normes sociales et valeurs privées" (p.270) c'est permettre une collaboration entre l'éthique et la société, les technosciences.. Ce sera peut-être plus clair en tuto !

2) Je cite le texte : 'Il ne s'agit pas de faire de la valeur accordée à la vieillesse un devoir moral, mais que la valeur accordée à sa propre vieillesse par la PA innerve le regard d'autrui' (début de page 277) : le but, c'est bien que les considérations de la société (et donc les prises en charge) sur la vieillesse évoluent avec la revalorisation de leur âge par les personnes âgées elles-mêmes Wink

3) Les auteurs parle d'un "nous", au croisement du privé et du public. Les 3 préalables participent à la construction d'un "nous" plus privé : tenant compte d'une évaluation qualitative de la vie (préalable 1), restituant la vieillesse à la sphère privée (préalable 2), ayant un jugement de valeurs sur sa vie plutôt que de connaissances (préalable 3). Le jugement de connaissances a une portée objectivante. Par définition, on estime que la vie est réussie, en regard de normes définies par la société. Un jugement de valeurs propose une approche beaucoup plus qualitative que normalisante.

Pour la deuxième partie, c'est que malgré tout ce qu'on pourra en dire, il demeure que la norme du vivant est immanente c'est à dire qu'elle est légitime et réelle en soi, indissociable du vivant, mais également constituante, c'est à dire entrant dans la constitution du vivant, et donc forcément pouvant évoluer avec lui..

Est-ce plus clair ?? Smile

Souf

Messages : 92
Date d'inscription : 15/11/2012

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