Idéal du moi et "le super moi"
2 participants
Tutorat Licence Santé Lille Catho :: L1 - SHS/Ethique du Care :: Questions de cours et d'ED :: Psychologie
Page 1 sur 1
Idéal du moi et "le super moi"
Coucou !
Je bute un peu sur la notion de l'idéal du moi. D'abord je n'arrive pas à "contextualiser" cette notion. Est-ce que cet idéal vers lequel le sujet tend, dans le monde médical ce serait un peu comme le jeune médecin qui veut sauver tout le monde ?
Ainsi quand la prof décrit un idéal en cohérence avec la réalité cela suppose un idéal que se fait le médecin de d'essayer de sauver tout le monde en étant conscient des limites, et l'idéal en décalage serait celui qui veut coûte que coûte croire qu'il devra sauver tous ses patients ?
Dans la suite de sa diapo, la prof explique que cet idéal doit être en quelque sorte reconsidéré mais qu'il ne faut pas "confondre avec résidus de la petite enfance (la guerre contre la maladie et toutes autres représentations belliqueuses)" Je ne cerne pas bien cette notion
Enfin le dernier paragraphe de sa diapo est totalement floue pour moi
Merci beaucoup pour vos explications !
Je bute un peu sur la notion de l'idéal du moi. D'abord je n'arrive pas à "contextualiser" cette notion. Est-ce que cet idéal vers lequel le sujet tend, dans le monde médical ce serait un peu comme le jeune médecin qui veut sauver tout le monde ?
Ainsi quand la prof décrit un idéal en cohérence avec la réalité cela suppose un idéal que se fait le médecin de d'essayer de sauver tout le monde en étant conscient des limites, et l'idéal en décalage serait celui qui veut coûte que coûte croire qu'il devra sauver tous ses patients ?
Dans la suite de sa diapo, la prof explique que cet idéal doit être en quelque sorte reconsidéré mais qu'il ne faut pas "confondre avec résidus de la petite enfance (la guerre contre la maladie et toutes autres représentations belliqueuses)" Je ne cerne pas bien cette notion
Enfin le dernier paragraphe de sa diapo est totalement floue pour moi
Merci beaucoup pour vos explications !
amandine_ctn- Messages : 91
Date d'inscription : 22/09/2020
Re: Idéal du moi et "le super moi"
Hello,
Alors l’idéal du moi va en effet être ce nous envisageons d’être/de faire/de devenir. Sauf qu’évidemment il n’est pas réaliste, on va donc devoir continuellement faire un travail pour l’adapter à la réalité (ex : c’est infaisable de guérir tout le monde, on sait que certain de nos patients décéderons).
Donc oui, pour moi ça se rapproche au jeune médecin qui souhaite faire « trop et trop bien ».
Donc quand on parle d’idéal en cohérence avec la réalité, on va donc prendre en compte nos limites, tel que le fait de ne pas être en capacité de diagnostiquer chaque pathologie,...
Dans votre cours, elle vous dit bien qu’il y a un idéal qui va permettre à l’individu d’avancer, de se motiver, de trouver les ressources nécessaire pour réussir ce qu’il entreprend. Mais si cet idéal est trop extrême, le sujet peut se retrouver à s’en vouloir, à culpabiliser (par exemple : ne pas avoir réussi à sauver un enfant alors qu’il lui a promis qu’il s’en sortirai ou bien, culpabiliser de ne pas pouvoir s’occuper de nouveaux patients car le service est plein etc).
Quand on parle d’idéal, on va donc bien sûr devoir s’adapter à ce qui est réellement faisable ou non et c’est une épreuve pour celui qui doit faire ce travail, de réussir à tirer un trait sur ses croyances.
Pour les résidus de la petite enfance dont elle parle, je pense que ça concerne les convictions acquises et transmises. Cette notion de « guerre contre la maladie » doit toujours être présente, c’est le but même d’être médecin, donc on ne cherche pas forcément à reconsidérer cette idée mais à la conserver.
Si tu as encore des interrogations n’hésite pas à demander à la prof sur le forum !
Bon courage pour la suite !!
Alors l’idéal du moi va en effet être ce nous envisageons d’être/de faire/de devenir. Sauf qu’évidemment il n’est pas réaliste, on va donc devoir continuellement faire un travail pour l’adapter à la réalité (ex : c’est infaisable de guérir tout le monde, on sait que certain de nos patients décéderons).
Donc oui, pour moi ça se rapproche au jeune médecin qui souhaite faire « trop et trop bien ».
Donc quand on parle d’idéal en cohérence avec la réalité, on va donc prendre en compte nos limites, tel que le fait de ne pas être en capacité de diagnostiquer chaque pathologie,...
Dans votre cours, elle vous dit bien qu’il y a un idéal qui va permettre à l’individu d’avancer, de se motiver, de trouver les ressources nécessaire pour réussir ce qu’il entreprend. Mais si cet idéal est trop extrême, le sujet peut se retrouver à s’en vouloir, à culpabiliser (par exemple : ne pas avoir réussi à sauver un enfant alors qu’il lui a promis qu’il s’en sortirai ou bien, culpabiliser de ne pas pouvoir s’occuper de nouveaux patients car le service est plein etc).
Quand on parle d’idéal, on va donc bien sûr devoir s’adapter à ce qui est réellement faisable ou non et c’est une épreuve pour celui qui doit faire ce travail, de réussir à tirer un trait sur ses croyances.
Pour les résidus de la petite enfance dont elle parle, je pense que ça concerne les convictions acquises et transmises. Cette notion de « guerre contre la maladie » doit toujours être présente, c’est le but même d’être médecin, donc on ne cherche pas forcément à reconsidérer cette idée mais à la conserver.
Si tu as encore des interrogations n’hésite pas à demander à la prof sur le forum !
Bon courage pour la suite !!
Cataracte- Messages : 3
Date d'inscription : 31/01/2021
Sujets similaires
» Brin codant, brin matrice
» Biochimie : Allostérie, Homotropie et Hétérotropie
» Concours UE4 1993/1994 - Ex3
» Biochimie : Allostérie, Homotropie et Hétérotropie
» Concours UE4 1993/1994 - Ex3
Tutorat Licence Santé Lille Catho :: L1 - SHS/Ethique du Care :: Questions de cours et d'ED :: Psychologie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum